Articles

Affichage des articles du avril 20, 2020
 7 avril Il est une pratique, en ces temps obscurs, qui s’est développée, à grande vitesse, et pas des plus glorieuses : le rapt ou cette propension à prendre le bien d’autrui, et surtout le bien collectif, pour soi, à titre personnel, pour en profiter ou pour le faire fructifier. Je veux parler du vol de masques et de gants : un bien précieux que certains sont prêts, c’est le cas de le dire, à faire fructifier sur le marché noir, le plus sombre, le plus sale, le plus dégoûtant, le plus ragoûtant. De partout, on a entendu, au début de la pandémie, les informations sur la valeur attribuée à ces moyens de protection et leur devenir : ainsi, camionnettes braquées, voitures d’infirmi(er)ères forcées et vandalisées, et les stocks, dans les hôpitaux, devenus la proie de certains professionnels, sans scrupule, prêts à vendre leur âme au diable. J’insiste sur le diable, de suite vous allez voir pourquoi. Devant la soudaine disparition de 10 boîtes de masque, à l’EHPAD, dans une unité prot