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Affichage des articles du avril 13, 2020
5 avril 2020 Sous nos fenêtres, un moment de grande dérision : à chaque piéton qui passe, soit en marchant, retour des courses, besoins premiers obligent, soit en courant, le footing dans un sas d’un kilomètre s’est développé, en quelques jours, à une vitesse impressionnante, engouement des stressés de l’enfermement. À deux, on fait une observation de leur coupe de cheveux En secret, on fait nos petits commentaires délicieux sur les têtes, en mal de coiffeur : c’est pas chouette du tout. Les larges touffes s’étoffent, on voit des passants, casqués de cheveux comme je l’étais enfant. Ceux qui nous donnent plus de plaisir à nous moquer (tendrement, histoire de se changer les idées) c’est ceux qui, dégarnis largement sur le devant du crâne, se retrouvent avec un flottement de chevelure arrière, crinière en soi, d’un autre temps : ça fait du bien de se lâcher, surtout quand on sait le travail que vont avoir les coiffeurs, à la pseudo libération, avec les clients sur le trottoir, les u